L’ostéopathie est une thérapie holistique, c’est à dire qui traite l’individu ou l’animal dans sa globalité, qui a pour objectif de déterminer la cause de la pathologie ou des symptômes diagnostiqués. Elle permet de rétablir l’équilibre du corps.
L’ostéopathe identifie les symptômes du corps, les écoute afin de trouver le protocole de traitement.
Il contrôle les muscles, les articulations, les fascias et les viscères qui lui indiquent la cause primaire du trouble.
Ce dernier va être traité par des techniques manuelles douces.
Tous les animaux peuvent être déséquilibre suite à un effort, une chute, un traumatisme, mais aussi à une nourriture non adaptée, au stress, à l’angoisse, au travail, tout comme les êtres humains.
Chez les chevaux, beaucoup de difficultés apparaissent sous l’action du cavalier. L’équilibre entre le cheval et le cavalier est essentiel. Si un cavalier n’a pas la bonne posture de monte, il déstabilise sa monture et des troubles peuvent surgir. C’est pourquoi le cheval et son cavalier doivent être tous les deux traités.
L’art ostéopathique n’utilise que les mains, ni appareils, ni injection.
La sensibilité du thérapeute, sa connaissance de l’anatomie et de la physiologie sont les composants essentiels.
– L’ajustement structurel par mobilisation des articulations
– L’ajustement myotensif par le jeu de contraction des muscles
– L’ajustement énergétique (digito-poncture) et fluidique (cranio-sacré)
En relaxant certains muscles en douceur, soit en libérant une articulation ou en manipulant une vertèbre, tout en respectant les tissus, le corps se rééquilibre et se guérit lui-même une fois la lésion corrigée.
Lorsque le cheval ne s’arrondit pas, ne s’engage pas, trébuche ou tombe.
S’il manque de propulsion, ou il n’utilise pas son dos sur un obstacle.
S’il manque de souplesse et de flexion.
S’il refuse le mors.
Lors d’une incapacité à faire certains exercices, ne s’engage pas, tombe sur l’épaule, ne s’arrondit pas, montre des défenses.
S’il est caractériel, manque de coopération, a des troubles du comportement.
Lors d’entorses, de tendinites ou autres traumatismes.
Lors de troubles intestinaux; les coliques, les diarrhées.
S’il essaie de mordre lors du sanglage, ou en mettant la selle.
S’il ne supporte pas qu’on lui mette la bride ou qu’on lui touche les oreilles.